Venaig

Voilà, le blog se termine ici, je mets donc pêle mêle ce que j'ai considéré "hors catégorie", des choses que quelqu'un qui habite au Pérou ne remarquera certainement plus, la couleur jaune fluo de la boisson la + consommée, l'Inca Cola, un âne qui porte des charges, des gens habillés avec des couleurs vives (la plupart du temps, ce sont les chales qui ont des couleurs vives ; les gens s'en servent pour fourrer plein de choses dedans et transporter des charges pouvant être très lourdes parfois sur des km), un sonneur de cloche, des lamas dans la rue, des briques d'adobe en train de sécher, des travailleurs transportés dans des conditions précaires, des joueurs de flute de pan, des pains de Toussaint, des enfants qui fêtent Halloween, bref...

...la vraie vie ! Parce que les sites Incas sont magnifiques, certes, mais le primordial reste le contact avec les gens. Même s'il est beaucoup moins facile que dans nombre de pays latins, même si la joie de vivre ne transcende pas les gens, il n'en reste pas moins que cette union de peuples qui avaient des cultures, des croyances, des origines différentes, a fait un brassage réussi et donné le peuple Péruvien.

Je vous invite à aller leur rendre visite ;-)

Y que viva el Peru !

Cuzco n'ayant pas de mur d'enceinte, on pourrait penser qu'il s'agit d'une forteresse surplombant la ville et la protégeant. Cependant, force ets de constater que l'alignement parfait des pierres taillées pour construire les monuments évoquent plutôt des temples sacrés.

20 à 30 000 hommes travaillèrent pendant 60 ans à la réalisation de ce site.

Comme de nombreux autres, ce site a été pillé par les Espagnols pour construire les sites que eux mêmes édifiaient, notamment la cathédrale de Cuzco.

Devant le site s'étend une immense poelouse sur laquelle est toujours célébré, à chaque 24 juin, la fête de l'Inti Raymi.

La forteresse qui reste encore représnete neviron 1/5 eme de ce que fut le site auparavant. On y trouve des blocs de granit titanesques, dont certains font + de 100 tonnes.

IL s'agit d'un des rares sites où les Incas n'ont pas acheminé de nombreux et lourds blocs de pierre pour les édifier, mais où ils ont taillé à même la roche déjà présente pour réaliser leurs monuments.

Qenko est formé notamment d'un amphithéatre qui contenait des niches (elles ont presque toutes disparu), qui fait face à un monolithe appelé le monolithe du puma assis (rapport à sa forme).

En sous sol, une petite grotte avec un autel de sacrifices, probablement pour des lamas.

L'ensemble évoque des rites liés au cycle des saisons et à la course du soleil.

Petite forteresse offrant une vue sur la Vallée. J'en retiendrai surtout que c'est là que j'ai vu mes derniers lamas !!

Tandis qu'Ollantatambo garde l'entrée Nord de la Vallée Sacrée, Pisac en garde l'entrée Sud. il s'agissait tout à la fois d'une forteresse, d'un centre agricole, d'un cimetière dans la roche et d'un ville.

La citadelle militaire est construite en haut d'un éperon rocheux et domine la vallée.

Les orifices dans la monatgne sont des tombeaux ; plus le tombeau est grand, plus la personne avait un rang social important. 

La Chakana est à la mythologie inca ce qu'est l'arbre de vie dans d'autres.

L'axe vertical délimiterait les concepts homme-femme, mâle-femelle; l'axe horizontal le haut et le bas. Chaque marche d'escalier représente un monde selon la cosmogonie andine. Un monde, c'est un "pacha", avec ses dimensions d'espace et aussi de temps

La division du monde se matérialise sous l’image de quatre régions associées en deux matrices primordiales ; deux espaces  Hanan et deux  Urin. Les groupes Chincha et Colla composaient la moitié  Hanan, et les Anti et Cunti composaient la moitié  Urin. Ces quatre pôles étaient associés aux points cardinaux donnant une certaine identité à chacune de ces zones. Les quatre régions se rassemblent dans une seule unité qui englobe tout l’empire ; Tahuantinsuyu, dont le centre est la cité de Cuzco (le « nombril » du monde).   

Viracocha deviendra une divinité associée au soleil, sa représentation fera toujours appel au monde des cieux, de l’univers ; il symbolise l’espace d’en haut.    

A cet divinité des cieux s’oppose une divinité de la terre, celle d’en bas. Il s’agit de la  Pachamama, genèse des êtres vivants, créatrice de produits du labourage, son essence est indissociable de la fertilité, son rôle est symbole de féminité et de la mère terre. La Pachamama est une divinité tectonique car elle habite sous la terre, à l’intérieur des montagnes. C’est d’elle qu’ont émergé les hommes au moment de la création accomplie par Viracocha.

Ces deux divinités prennent selon les régions d’autres noms, mais leur catégorie, l’une associée au genre masculin et l’autre au féminin reste la même tout au long du territoire.     

Tous les dieux à l’exception de Viracocha avaient pour demeure le Hanan-Pacha ou  monde d’en-haut, lieu auquel parvenaient les esprits des morts nobles. De ce monde-là venaient les Incas, fils du soleil. Deux êtres mythologiques établissent une communication perpétuelle au sein de la division bipolaire de la cosmogonie pré- hispanique; ils émergent du monde souterrain ou “Uco-Pacha”, ces êtres parcourent la surface terrestre ou “Caypacha” et vont jusqu’au “Hanan-Pacha” ou monde céleste. Ces êtres mythologiques sont représentés sous forme de deux serpents.  “ 

Il y a donc 3 mondes : le monde du dessus, le monde d’ici et le monde du dessous.

Ces 3 mondes sont associés à 3 animaux.

Le monde souterrain, le monde des morts,  a pour symbole le serpent,

Le monde terrestre, notre monde actuel, celui des Hommes,  pour symbole le puma.

Le monde du dessus, le monde des Dieux,  a pour symbole le condor.

 Il existe 3 valeurs fondamentales :

Munay, le don d'Amour; Llankay, le don de Travail; Yachay, le don de Sagesse.

Chaque étage de la Croix Andine symbolise un monde, un animal, une valeur. 

Les photos suivantes ont été prises +/- du même endroit, en 2 h de temps. C'est incroyable comment la luminosité change !

A la limite du secteur urbain, un escalier monte vers l'ancienne porte principale de Machu Picchu. Ici  se trouve une maisonnette (restaurée) qu'on appelle le mirador : elle domine en effet tout le secteur agricole (la petite maison tout en haut sur la 1ere photo)

Juste en arrière, unique monument sur une vaste esplanade herbeuse (l'ancien cimetière) gît un énorme bloc monolithique travaillé en forme d'autel, la Roche funéraire. Les trois marches sculptées dans la roche permettaient sans doute de hisser sur la plateforme supérieure les corps embaumés des défunts, qui étaient sans doute de haut rang.

De tout là haut, on a une vue incroyable du site.

Le temple du Condor porte ce nom du fait de la similitude de la construction avec cet animal. Il seùmblerait que cet endroit servait de cachot, mais il ne s'agit que d'hypothèses.

Le monument est formé d'un autel plat sculpté dans la roche, à l'entrée d'une caverne, où l'on reconnaît parfaitement le bec et la collerette du condor. Le pourtour de cette collerette dessine justement un petit canal creusé dans la pierre : on a donc supposé que des sacrifices y étaient pratiqués et que le petit canal percé à hauteur de la tête du condor permettait l'écoulement du sang des victimes.